Depuis son avènement, le web ne cesse pas de s’insinuer dans tous les secteurs de la vie quotidienne. Évolution ou révolution ? Une chose est sûre : l’internet est aujourd’hui quasiment omniprésent. D’autant plus qu’il facilite grandement notre vie. Et ce, que ce soit au niveau de la communication, la domotique, ou la recherche de données…
L’accès à internet
La dématérialisation ne génère aucun gaz ni autre saleté. Elle semble, de ce fait, totalement écologique. Cependant, cela n’est pas aussi vrai ! Les technologies de l’information et de la communication ont une empreinte écologique indéniable. De plus, la population qui y a recours continue à augmenter d’année en année. Pour preuve, seulement 8 % de la population mondiale avait accès à l’internet en 2000, si en 2015, cette proportion était de 43 %. La prévision table sur 73 % de population connectée pour l’année 2030.
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Les recherches sur Internet
Lorsque vous effectuez une recherche sur le net, plusieurs cas de figure peuvent se réaliser. Le premier se présente lorsque vous ne connaissez pas exactement l’adresse exacte du site recherché. Dans ce cas, vous devriez taper votre mot-clé dans la barre de recherche. Puis, vous n’aurez qu’à cliquer dans la liste des résultats correspondant à votre requête. Dans le deuxième cas, vous allez saisir toute la requête et vous auriez à cliquer sur quelques liens avant de découvrir celui que vous recherchiez.
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Or, toutes les étapes de cette recherche nécessitent le fonctionnement de nombreux autres outils. Il en est ainsi des réseaux, des data centers, d’un mobile, d’un ordinateur… Au total, la facture énergétique pour une recherche s’élèverait à environ 0,2 gramme de CO2. On considère que par année, une personne réalise en moyenne dans les 949 recherches. Cette dépense énergétique serait identique à celle requise pour effectuer 1,5 million de kilomètres en voiture. Cela équivaut donc à 287 600 tonnes de CO2. Si on tient compte du nombre de recherches lancées par les internautes, la facture énergétique totale est au final particulièrement salée. En effet, environ 2 millions de recherches sont lancées par minute dans le monde.
Pour réduire de 4 fois ses émissions de CO2, il est recommandé de saisir directement l’adresse du site recherché dans la barre de recherche. Cette réduction peut aussi se faire par le biais des favoris.
Les data-centers
Il faut rappeler que ces data-centers sont éparpillés un peu partout dans le monde. La localisation est, toutefois, centrée dans les grands pays technologiques. Ainsi, il y en a 1538 aux États-Unis, 229 en Grande-Bretagne, 178 en Allemagne, 144 en France et 143 au Canada. Leur alimentation et leur fonctionnement généreraient dans les 609 tonnes de gaz à effet de serre par an.
Cette empreinte carbone annuelle d’internet est identique à ce que rejette le fonctionnement total annuel des avions civils du monde entier.
L’impact énergétique
Rappelons que ce n’est pas qu’internet qui consomme autant d’énergie et qui rejette autant de gaz à effet de serre. En effet, le visionnage d’un film en streaming ou d’un DVD reviendrait au même résultat que pour sa fabrication et sa livraison. Il en est de même de l’envoi d’un mail. D’ailleurs, l’envoi de 33 mails de 1 Mo par jour à 2 adresses reviendrait à une empreinte écologique similaire à celle d’un trajet de 1 000 km en voiture. Pour mieux illustrer cela, sachez que l’envoi d’un mail avec une pièce jointe de 1 Mo, revient à dépenser la même énergie qu’une ampoule basse consommation utilisée durant toute une journée.
Je n’ai jamais pensé à l’impact écologique de l’utilisation d’internet, merci de nous avoir éclaircir pur ce sujet !