Au moment des voeux post-bac, les lycéens qui envisagent de s’inscrire en droit on eut la surprise de se retrouver face à un questionnaire de vingt-cinq questions, censé leur permettre une auto-évaluation. Ce questionnaire en ligne, jugé particulièrement difficile, inquiète et fait débat, autant chez les étudiants que chez les enseignants.
Un QCM en ligne
Depuis le 15 janvier, c’est la plateforme Parcoursup qui remplace APB (Admission Post-Bac). Pour les aspirants étudiants en droit, la nouveauté s’est accompagnée d’un cadeau bonus dont ils se seraient bien passé : un questionnaire obligatoire, bien que non éliminatoire, jugé particulièrement difficile. Il s’agit plus précisément d’un Questionnaire à Choix Multiples de vingt-cinq questions à la fin duquel est délivré une note sur vingt-cinq, strictement confidentielle, censée leur permettre de s’auto-évaluer et de situer leur niveau par rapport aux attentes de la filière. Les vingt-cinq questions sont réparties sur quatre sections : qualités rédactionnelles, compréhension de texte, logique et culture générale.
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Considéré comme une présélection déguisée, ce QCM fait débat, puisqu’il n’est pas sans rappeler les campagnes de recrutement en masse des grandes sociétés. Si vous souhaitez vous aussi concevoir votre propre test d’évaluation ou de sélection, faites votre questionnaire sur ce site.
Une sélection cachée ?
Les débats et le mécontentement suscités par ce questionnaire sont vifs. En effet, le questionnaire en ligne est considéré comme un outil de sélection. Et il faut bien reconnaître que ce genre de questionnaire, qui permet de recueillir des informations et de les évaluer, a en général vocation à trier et classer, ce qui est le principe même d’une sélection.
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L’auto-évaluation, si elle peut permettre aux étudiants d’évaluer l’ampleur de la tâche, peut aussi les décourager en leur faisant penser qu’ils n’ont pas le niveau, les empêchant sans doute même d’oser postuler. C’est du moins ce qu’affirme Sophie Grosbon, maîtresse de conférences en droit à Paris-Nanterre.
Les étudiants se rebellent
Dans une filière déjà secouée par la grogne des étudiants, ce questionnaire d’auto-évaluation est une goutte de plus dans un vase déjà trop plein. En effet, les étudiants de l’université de Rennes ont entamé le combat et lancé une action, puisque jeudi 8 février, ils étaient 150 pour bloquer l’accès au campus de Rennes 2, entraînant ainsi l’annulation des cours de la journée. Parmis les sources du mécontentement, le Plan étudiants (fin du droit de compensation, réforme des rattrapages, sélection par attendus…
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